Le 26 janvier 1918. Chère Aline, Deux mots pour te donner de mes nouvelles qui sont toujours très bonnes et je pense qu’il en est ainsi pour toi. Aujourd’hui, nous avons vu la liste des permissionnaires et je suis le dixième à partir et Joseph le 24e mais je m’en vais retarder ma permission pour partir en même temps que Joseph. Nous comptons être rendu vers la fin du mois. Maintenant, on ne dort plus car on sent la perme proche. je ne vois plus rien à te mettre. Bien des choses à ta mère ; ton ami qui t’embrasse bien fort de loin.Alphonse
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Alphonse GARDAHAUT – carte du 29 janvier 1918
Le 29 janvier 1918. Chère Aline, Deux mots pour te donner de mes bonnes nouvelles et toi, j’espère que tu vas mieux. Ici, il fait toujours un temps superbe. Aussi, nous sommes très fatigués de cette chaleur. Je ne vois pas grand chose à te dire. Tu donneras le bonjour à ta cousine Annie et la petite Aline. Bien des choses à ta mère. Ton amie qui t’embrasse bien fort de loin.Alphonse
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Alphonse GARDAHAUT – carte du 31 janvier 1918
Le 31 janvier 1918. Chère Aline, Deux mots pour te donner de mes nouvelles qui sont très bonnes pour le moment et je pense que ma carte te trouve en meilleure santé. J’ai vu la lettre que tu as envoyé à Joseph ce midi. Je vois que ton doigt va mieux et que quand on ira en perme, on pourra s’amuser. Je n’ai rien de nouveau à te raconter. Bien le bonjour à ta mère. Ton petit ami qui t’embrasse bien fort de loin.Alphonse
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Eugène PENCOLÉ – Lettre du 11 novembre 1918
Eugène Pencolé à ses oncle, tante et cousine, le 11 Novembre 1918. Chers oncle, tante et cousine, C’est avec une grande joie que je vous donne de mes nouvelles qui sont très bonnes surtout en ce moment ; je viens de savoir ce matin que l’Armistice était signé avec ces sales boches. Je pourrais m’en rappeler : c’est le jour que je finis trente-cinq ans le 11 Novembre. J’ai reçu votre lettre hier me disant que vous êtes tous en bonne santé ; chère cousine, je commençais à m’ennuyer de ne pas recevoir de tes nouvelles surtout après cette terrible maladie (Grippe espagnole) que presque tout le monde vient d’éprouver.…
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Eugène PENCOLÉ – Lettre du 7 décembre 1918
Eugène Pencolé à ses oncle, tante et cousine, le 7 décembre 1918. Cher oncle, tante et cousine, Je vous envoie quelques mots pour vous donner de mes nouvelles qui sont très bonnes pour le moment. Je suis en très bonne santé et je désir que ma lettre vous trouve en très bonne santé tous les trois. En ce moment je suis à Tillet en Belgique, je crois partir en permission de vingt jours et deux jours de citation le vingt-deux ou vingt-trois décembre. En attendant le plaisir de se voir, recevez cher oncle, tante et cousine de votre neveu et votre cousin ses amitiés plus distinguées. Eugène PENCOLÉ
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Baptiste DUVAL – carte du 9 février 1918
Avignon, le 9 février 1918. Mon cher Joseph, Deux mots pour t’annoncer mon retour de permission de mercredi dernier. Cela s’est très bien passé ; j’ai été voir ton petit frère à l’école. Enfin, je suis toujours au dépôt, je passe la commission le 14 prochain pour mon changement d’armes. Tu soumettra bien le bonjour à Alphonse de ma part d’un camarade ; les amitiés les plus sincères et une cordiale poignée de main. Ton copain.Duval Baptiste, 7e génie, Cie D/26, Avignon, Vaucluse.
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Marcel PERRAULT – carte du 30 avril 1918
Mardi 30 avril 1918.Mon cher Eugène,Je te remercie de ta lettre qui m’a fait bien plaisir de savoir que tu es en bonne santé. Samedi j’étais sur la place, j’ai reçu un coup de pierre sur le nez. ta maman est venue me rapporter chez nous. Depuis trois jours je ne vais pas à l’école à cause de cela. Je termine ma lettre, Papa et Mathurin et ta maman et Aline je joignent à moi pour te souhaiter le bonjour et moi aussi je te le souhaite. Ton ami Marcel Perrault.
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Joseph GALLAIS – carte du 16 décembre 1918
Plouaret (Côtes du Nord) le 16 décembre 1918.J. Gallais à son ami Joseph. Eh bien quoi, tu n’as pas encore reçu ton ordre d’appel. Je pense que ça ne doit pas tarder mais je crois que je serai à la Trinité pour ce moment là en permission. Je compte goûter la bouteille au potard qu’il avait parié. Je suis dans un petit bourg comme Coëtlogon. Je m’ennuie bien plus qu’à Guingamp. Je suis toujours en bonne santé.Ton copain qui te serre la main. J. Gallais au 161e d’infanterie, compagnie 29 à PlouaretVieux-Marché, Côtes-du-Nord
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Eugène BADOUEL – carte du 2 janvier 1918
1918 à bord du Harpon. à Mme Veuve AmiauxÁ l’occasion du nouvel an, je viens vous offrir mes meilleurs vœux et souhait de bonheur et de bonne santé.Badouel à bord du » Harpon » Cherbourg.
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Eugène BADOUEL – carte du 1er janvier 1918
1918 à bord du Harpon. Eugène Badouel à sa marraine.De Dunkerque, Acceptez mes meilleurs vœux et souhaits de bonheur et de bonne santé ainqi que votre famille à l’occasion de la nouvelle année. Heureusement que la dernière année de guerre va enfin s’éteindre et que sous peu le temps de paix va renaître dans nos foyers. Votre filleul affectionné. Dunkerque Nord
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Hervé LOUIS – carte du 16 mai 1918
Somme, le 16 mai 1918.Ma chère Aline, En ce moment, je trimballe mes abattis en Lorraine ; ça change un peu de la Somme. Le pays est magnifique et le beau sexe foisonne. Me trouvant cantonné dans un pays arrosé par la Meurthe, je m’offre la pêche comme distraction. Joseph et Alphonse me donnent régulièrement de leurs nouvelles. Vite notre perme à tous ; les trois que nous retournions nous balader à Ploërmel. mon meilleur bonjour à ta maman. Ton cousin qui pense à toi et t’embrasse très fort.Louis.
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D.P. Lettre du 8 juillet 1918
Désiré à ses parentsà Mauron08/07/1918Chers parents,Deux mots; très content d'avoir reçu de vos bonnes nouvelles; tant qu'à moi, elles sont toujours bonnes aussi et je désire que vous soyez de même. je suis heureux que vous avez reçu mon petit colis qui a pu vous faire plaisir. Si je peux vous en envoyer d'autres, je le ferai. maman pourra faire un peu de chocolat; ça lui fera du bien. Je veux même qu'elle le fasse si elle l'aime. je ferai mon possible pour lui en envoyer d'autres. j'ai reçu vos cinq francs; je vous remercie beaucoup. je va vous dire que j'ai donné un petit colis pour papa: cinq paquet…
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D.P. Lettre du 29 juillet 1918
Désiré à ses parents à Mauron 29/07/1918 Chers parents, Deux mots; très heureux d'avoir reçu de vos bonnes nouvelles; tant qu'à moi, elle est bonne aussi et je désire que ma lettre, à son arrivée vous trouve de même. Chère sœur; je vois que ton ami est resté avec un grand nombre de ses camarades sur le champ de bataille mais il y en à d'autres où du moins tu ne seras pas la seule sans savoir puisqu'ils les font tous tuer, mais il y a les jeunes qui s'élèvent et qui seront capables lorsque la guerre sera finie. je va vous raconter ce qu'ont fait les copains et moi;…
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D.P. Lettre du 15 novembre 1918
à Mauron15/11/1918Chers parents,Deux mots; très heureux d'avoir reçu de vos nouvelles; tant qu'à moi, il en est ainsi. En ce moment je suis dans un village qui est grand comme le bourg de chez nous. Il s'appelle Raucourt à 20 km de Sedan. En arrière où nous sommes très bien; tous les gens délivrés du pays nous invitent à boire le café qu'il font avec de l'orge. Á part cela; tout va bien, il ne reste plus que la fuite, le plus tôt possible. cher père; je voudrai te parler au sujet du jardin que tu veux faire devant chez nous si nous serions sans loyer au mois de mars…
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D.P. Lettre du 5 avril 1918
Désiré à ses parentsà Mauron05/04/1918Chers parents,Deux mots pour vous dire que j'ai fait un bon voyage mais je ne suis pas resté où je vous disais qu'il était. Ils sont partis juste comme j'arrivai et moi, j'ai repris le train lorsque j'ai su où il allait mais aujourd'hui, j'ai été avec eux et demain, l'on arrive à destination. je n'ai pas besoin de vous dire où je crois que vous devez le savoir. ce n'est pas difficile; ça se voit dans les journaux assez souvent. Enfin, ne vous en faites pas pour moi. je ferai mon possible pour vous écrire le plus que je pourrai. j'ai vu Pelhan et Jouet.…
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D.P. Lettre du 24 avril 1918
Désiré à ses parentsà Mauron24/04/1918Chers parents,Deux mots pour avoir l'état de votre santé; pour moi, elle est très bonne et je désire que vous soyez de même. Aujourd'hui, il fait un temps superbe; le soleil rayonne dans nos ruines où nous sommes très bien. L'on ne demande qu'une chose, c'est d'y rester le plus longtemps possible. Des nouvelles, je n'en connais pas. J'espère que la récolte doit pousser de ce temps là et que l'ouvrage ne va pas manquer. Pelhan et Jouet se porte toujours bien. je finis en pensant toujours à vous. Votre fils. Je vous écris le 19; je crois que vous l'avez reçu. j'ai appris que Louis…
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D.P. Lettre du 7 août 1918
à Mauron07/08/1918Chers parents,Deux mots; très heureux d'avoir reçu de vos bonnes nouvelles; tant qu'à moi, elles sont bonnes et je désire que vous soyez de même. Je vois qu'il y a beaucoup de permissionnaires au pays. Vous souhaiterez le bonjour à Pierre Salmon ainsi qu'aux amis qui ont eu l'amabilité de me le souhaiter; vous leur en souhaiterez de ma part. Je vois qu'il tombe de l'eau par où nous sommes mais il faut espérer que ça ne va pas continuer. chère sœur, j'ai appris une chose dont je ne savais pas mais il ne faut pas en parler que tu sais que j'écrive à telle dont tu en as…
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D.P. Lettre du 3 mars 1918
Désiré à ses parentsà Mauron03/03/1918Chers parents,Deux mots pour savoir l'état de votre santé; pour ma part, elle est très bonne et je désire que vous soyez de même. En ce moment, nous sommes dans un secteur tranquille comme je vous l'ai déjà dit car je pense que vous avez reçu ma carte que je vous ai envoyée. nous sommes à Evreux depuis mardi; je me demande pur quoi faire; personne n'en sait rien du tout. Nous passons toujours un moment heureux; l'on est dans un quartier de cavalerie. je n'ai pas reçu de lettre de vous même avant d'avoir votre colis; peut-être qu'ils l'on eu en retard avec le déplacement.…
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D.P. Lettre du 25 février 1918
Désiré à ses parentsà Mauron25/02/1918Chers parents,Deux mots; très heureux d'avoir reçu de vos bonnes nouvelles; tant qu'à moi, ça va très bien et je désire que vous soyez de même. Je vous dirai que je ne sais ce que l'on veut faire de nous depuis quelques jours. l'on a été pour embarquer pendant toute une journée et le soir; l'on ait revenu d'où on était parti. Tout ça; c'est bien le métier de militaire. Pour ma cousine; je ne veux pas que vous lui en parliez; je n'ai pas besoin de ses colis. Mon cousin les prendra bien; elle peut les garder. Je ne lui demande pas et elle ne…
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D.P. Lettre du 12 février 1918
Désiré à ses parentsà Mauron12/02/1918Chers parents,Deux mots; très heureux de vous savoir en bonne santé; tant qu'à moi, c'est de même. L'autre jour, vous me parliez que ma cousine devait m'envoyer un colis. Je voudrai savoir ce que c'est. Je n'ai rien vu pour le moment mais je ne lui demande rien non plus. Si elle le fait, c'est qu'elle le veut bien. Où nous sommes; je vous le mettrai un de c'est jour sans mettre aucune adresse de peur qu'elle soit ouverte. Je suis assez bien; voilà deux ans au mois de Juillet que j'y étais. Je suis maintenant au même village. Il fait très beau; un temps de…
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Lettre du 01 février 1918
Eugène Bonnet à sa fille Valentine...
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Carte du 03 février 1918
Eugène Bonnet à Mr et Mme Louis...
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Carte du 01 mars 1918
Eugène Bonnet à sa fille Valentine...
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Carte du 10 mars 1918
Eugène Bonnet à sa fille Valentine...
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Lettre du 15 mars 1918
Eugène Bonnet à Mr et Mme Louis...












