Correspondances de poilus 1914-1918

D.P. Lettre du 15 août 1917

Deux mots très content d’voir reçu de vos nouvelles, pour moi elles sont bonnes aussi et je désire que vous soyez de même. Je suis content que votre seigle est équipé et lié et que s’il était ramassé ça serait encore mieux. Par ici il fait de la pluie tous les jours. Pour ce qui est de ma cousine a raconté, c’est la vérité que je lui ai dit et pour moi c’est un peu dégoutant toutes les lettres qu’elle a reçu qui était à moi et qu’il a déchiré. Je n’appelle pas ça un homme, je peux lui prouver quand il viendra pour ça. Je m’en fous. je veux que Marie Daniel ira vous voir car j’ai été très bien reçu chez eux. Je ne vois rien à vous dire, les permes sont arrêtées pour le moment. Je finis en pensant toujours à vous.

Désiré Pambouc.