Jean Pierre LECLERRE est né le le 11 janvier 1886 à Campénéac (Morbihan) et est décédé le 31 août 1914 à Nantes (Loire Inférieure)
Il était incorporé au 3ème Régiment de Dragons
Historique du 3ème régiment de dragons 1914-1918
(par le Lieutenant colonel (H) Henri AZEMA)
Création:
Par circulaire ministérielle du 18 juillet 1839 fixant les filiations des corps de troupes, confirmée par celles du 3 juin 1872 et du 16 mai 1886 toujours en vigueur, le jeune 3e dragons, formé en 1825 avec les dragons de la Garonne mis sur pied en 1816, reçoit l’héritage du 3e dragons de l’Empire qui depuis 1791 perpétuait le « Bourbon-Dragons » créé en 1649 sous le nom d’Enghein. La commission qui a permis de lever ce régiment au profit du Duc d’Enghein, fils du Grand Condé est en effet datée du 17 janvier 1649.
Première filiation.
- La guerre 1914–1918:
- Lors de la déclaration de guerre le régiment est en garnison à Nantes.
Le 3e dragons part en campagne le 31 juillet. Avec le 1er de l’arme il est à la 3e brigade de dragons du général de Sailly, de la 9e division de cavalerie, général de l’Espée. Le régiment débarque à Bar le Duc et se positionne dans la région de Longuyon. Les allemands ayant pénétré en Belgique la 9e division se porte à leur rencontre. Le 10 août, il est engagé dans la région de Marville, charge à Serville puis ses éléments patrouillent et entrent en contact plusieurs fois avec l’ennemi sur la ligne Arhus, Houdemont, Tellencourt. Le 20 il combat à Virton, se signale à Ethé et Saint-Léger puis stationne le 21 à Thonne le Long. Retraitant vers la France avec la 9e division de Cavalerie, il passe la rivière à Dun sur Meuse le 26 août et combat ensuite en septembre dans la région de Mourmelon, Sommessou, Suippes. - La course à la mer:
- 1914: Le front s’étant stabilisé après la première bataille de la Marne, c’est en marche forcée que le 3e dragons se porte en Picardie pour renforcer les troupes anglaises.
Dans la bataille d’Ypres, il est engagé du 31 octobre au 3 novembre 1914 à Woormezeele, à Saint Léger et à Elverdinche du 5 au 17 novembre. Le régiment sera retiré du front et placé en repos près de Wormhout le 18 novembre 1914. Après 15 jours de repos, il se retrouve aux tranchées en Belgique dans la région de Lizerne, puis vers Fosse-Calonne près de Roye. - 1915: Déplacé en Alsace, il combat à Burnhaupt et résiste à l’avancée ennemie sur Belfort.
- 1916: Il est en Champagne au Trou-Bricot, puis retourne en Lorraine dans la forêt de Parroy près de Lunéville.
La 9e division de cavalerie est dissoute le 1er juin 1916; le 3e dragons passe au 19e C.A., il entre dans la composition des « bataillons de brigade » et se retrouve aux tranchées. - 1918: Reconstitué comme unité monté, il combat à Saint-Maur, l’Ailette, Noyon, Vervins, Hirson. C’est à Chimay que l’armistice du 11 Novembre arrête le régiment dans sa poursuite victorieuse.
- 1914: Le front s’étant stabilisé après la première bataille de la Marne, c’est en marche forcée que le 3e dragons se porte en Picardie pour renforcer les troupes anglaises.
- Lors de la déclaration de guerre le régiment est en garnison à Nantes.
- Guerre 1914-1918: Il se distingue en :
- 1914: à Charleroi, lors de la bataille de la Marne, en Picardie, en Artois dans les Flandres et à Ypres.
- 1915: En Artois, dans l’Oise, dans la Somme et dans la troisième bataille de l’Artois.
- 1917: C’est dans l’Aisne qu’il se manifeste.
- 1918: Il est de retour dans les Flandres puis, une nouvelle fois déplacé, il participe aux batailles de l’Aisne et de la Marne. C’est dans les préparatifs d’une ultime attaque sur Nancy que le l’armistice du 11 novembre met fin à son action.