Correspondances de poilus 1914-1918

D.P. Lettre du 9 mai 1916

Le 9 mai 1916.

Cher Parent. Je vous écris deux mots pour vous donner l’état de ma santé qui est très bonne et je désire que vous êtes de même et pour vous dire que si vous m’envoyez un colis je pense qu’il fait trop chaud pour le beurre, il serait tout fondu. Votre fils qui pense à vous.

Le 7 novembre 1916.

Cher Parent. Je vous écris deux mots très content d’avoir reçu de vos nouvelles qui sont bonnes et je désire que vous soyez de même. Je me porte très bien aussi. Je ne connais rien de nouveau à vous raconter, toujours du sale temps. Je termine en vous embrassant, votre fils qui pense à vous.