Je vous écris deux mots, très content d'avoir reçu de vos bonnes nouvelles; pour moi, ils sont bonnes aussi et je désire que vous soyez de même. Vous me dites qu'il fait du bon temps par chez vous à part qu'il fait un peu froid et bien, par ici, il pleut fort et puis hier; il est tombé de la neige toute la journée. Vous me dites que vous avez fait du blé dans les deux champs. J'espère qu'il est beau parce que par ici, il n'est pas vilain mais il est rare. Je me demande comment qu'il vivent pour ne pas semer plus de blé. Qu'il en sème pour Cocaud; ça va le changer. Il n'est pas comme chez l'Ange. Il n'est pas le patron; il faut qu'il fasse ce qu'il lui est commandé. Je va vous écrire ces jours-ci et je va vous mettre où je suis. Je finis en souhaitant le bonjour à tous les voisins ainsi qu'à Marianne Puissant de ma partet de la part de Pelhan. Votre fils qui pense à vous et qui vous embrasse de loin. Désiré Pambouc