

Le 4 avril 1915,
Cher Ami, Je vous envoie deux mots pour vous faire savoir l’état de ma santé qui est bonne et j’espère que la votre est de même depuis voilà 8 mois passés qu’on est parti dans cette triste vie, on commence à fatiguer mais enfin si le bon Dieu nous conserve on pourra se serrer la main et prendre une bonne vie !
Désiré Pambouc à Eugène Jan – 6e Génie – Compagnie 10/13 bis – Secteur Postal 105