Les données concernant le nombre de soldats tombés au combat par commune sont quelquefois imprécises, cela est dû au lieu de résidence du soldat, beaucoup de Bretons vivaient à Paris à la déclaration de guerre et sont comptabilisés sur les communes de la région parisienne l’inverse n’est pas vrai.
Beaucoup n’ont pu être identifiés et d’autres, morts dans les Balkan, en Belgique, en Orient ou encore en mer n’ont pu être identifiés avec certitude. Enfin, il y a les soldats décédés après l’armistice suite de leurs blessures.
Comme toutes les régions françaises, la Bretagne a payé un lourd tribu humain durant cette guerre, une étude d’Auguste DUPOUY, juste après la guerre, fait état de 140.000 morts alors qu’en 1934, Émile GABORY donne une estimation plus précise de 132.100 soldats.
Des villages entiers sont sortis de la guerre complètement exsangues de leurs hommes, pour ne citer qu’eux, Loyat avec 208 Morts, Ploërmel avec 255 Morts, Mohon avec 99 Morts, Ménéac avec 172 Morts, Guégon avec 143 Morts.
N’oublions pas l’invitée de dernière minute, la grippe espagnole qui, partie des États Unis débarque à Brest en 1918 et se propage en Bretagne à une vitesse fulgurante. La Bretagne est en première ligne pour faire face à la pandémie. Les populations vivant dans les villages furent décimés par ce virus (H1-N1) particulièrement contagieux et meurtrier. La maladie atteint les jeunes, les vieux, les pauvres et les riches sans distinction, elle fera cinq fois plus de morts que tous les obus, la mitraille et les canons utilisés durant la première guerre mondiale.
Au total, le Pays de Ploërmel aura perdu plus de 2000 hommes dans cette guerre.
Les communes en cours de mise à jour.
Les communes non commencées.
Département | Nombre de soldats morts au combat |
Loire-Atlantique | 25.600 |
Ille et Vilaine | 31.500 |
Côte du Nord | 23.000 |
Finistère | 30.000 |
Morbihan | 22.000 |