Le 26 janvier 1918. Chère Aline,
Deux mots pour te donner de mes nouvelles qui sont toujours très bonnes et je pense qu’il en est ainsi pour toi. Aujourd’hui, nous avons vu la liste des permissionnaires et je suis le dixième à partir et Joseph le 24e mais je m’en vais retarder ma permission pour partir en même temps que Joseph. Nous comptons être rendu vers la fin du mois. Maintenant, on ne dort plus car on sent la perme proche. je ne vois plus rien à te mettre. Bien des choses à ta mère ; ton ami qui t’embrasse bien fort de loin.
Alphonse