

Somme, le 16 mai 1918.
Ma chère Aline, En ce moment, je trimballe mes abattis en Lorraine ; ça change un peu de la Somme. Le pays est magnifique et le beau sexe foisonne. Me trouvant cantonné dans un pays arrosé par la Meurthe, je m’offre la pêche comme distraction. Joseph et Alphonse me donnent régulièrement de leurs nouvelles. Vite notre perme à tous ; les trois que nous retournions nous balader à Ploërmel. mon meilleur bonjour à ta maman. Ton cousin qui pense à toi et t’embrasse très fort.
Louis.