20.07.1915 – Eugène Pambouc à sa famille.
Je viens de lire votre lettre du 5 courant, je la reçois le 20 courant. Vous ne saviez point encore que j’étais loin de Brest, vous devez le savoir maintenant car je vous ai écrit d’ici une ou 2 fois et 1 autre fois en venant ici. La vie est la même, la nourriture aussi ! Tout est bon. Aujourd’hui c’est la vie de château : Nous sommes à la corvée de lavage et ce soir nous allons toucher 10 journées de travail : 10 sous. Mon cousin de St. Renan m’a écrit ; il fait bon à la rivière où les oies et canes plongent sans cesse. Votre Eugène qui ne vous oublie pas.