

St-Cyr, le 13 janvier 1915. Jean-Baptiste Lemoine à son filleul Joseph Amiaux. Mon cher Joseph,
Je te remercie de tes bons vœux et je vois que tu n’oublies pas ton parrain quoique étant assez éloigné de toi. Ce serait préférable pour moi d’en être plus rapproché. Je commence à m’ennuyer, il y a cinq mois que je suis parti et je ne sais pas quand cela finira.
Je vais me promener à Paris tous les quinze jours, cela distrait un peu.
Je vous embrasse tous.
Ton parrain qui t’aime. Jean-Baptiste Lemoine.