Le 12 août 1915. (Sur le front) Cher Cousin,
Je répond à ton aimable lettre que j’ai reçue à l’instant et que j’ai eu beaucoup de plaisir en apprenant que vous étiez tous en bonne santé. Cher Cousin, je ne peux t’indiquer où je suis , c’est défendu. Je te remercie de ta bonté que tu as pour moi. j’ai reçu ton mandat ; je n’avais pas beaucoup de besoin mais ça fait toujours plaisir. Je te remercie beaucoup. Ton cousin qui pense à toi et qui t’aime pour la vie. Badouël Fernand.

