Mercredi, le 13 janvier 1914, Cher Parent, Je t’Ă©cris deux mots pour vous donner de mes nouvelles qui sont très bonnes pour le moment et je pense que vous ĂŞtes de mĂŞme et pour vous remercier de votre chocolat et de vos chaussettes, de vos mouchoirs, de votre papier Ă lettre. Si j’aurai su je vous aurai dit de m’envoyer du beurre en place du chocolat mais ça ne fait rien je suis content tout de mĂŞme l’on est rentrĂ© des tranchĂ©es le 11, l’on est arrivĂ© avec nos chevaux. Je pense que vous travaillez toujours ainsi qu’Eugène et Françoise. Cher Parent, Maintenant l’on fait comme si l’on Ă©tait au…


