Mohon
Louis Marie ALLAIN est né le 28 décembre 1889 à Mohon (Morbihan) et est décédé le 14 septembre 1914 à l’Hôpital 101 à Reims (Marne)
François Louis Marie DAVENET est né le 30 septembre 1891 à Bréhan (Morbihan) et est décédé le 1er août 1916 à Flirey (Meurthe & Moselle)
Jean Marie François GICQUEL est né le 17 janvier 1886 à Saint-Aubin d’Aubigné (Ille & Vilaine) et est décédé le 31 octobre 1914 à Cambrai (Nord)
Maurice Joseph Marie LE GUENNEC est né le 5 octobre 1885 à Saint-Barnabé (Côtes du Nord) et est décédé le 3 octobre 1914 à Neuville Vitasse (Pas de Calais)
Jean Marie OREAL est né le 13 août 1893 à Ménéac (Morbihan) et est décédé le 3 octobre 1914 à Neuville Vitasse (Pas de Calais)
Pierre PERRIN est né le 22 mai 1892 à Mohon (Morbihan) et est décédé le 5 septembre 1916 à Flirey (Meurthe & Moselle)
Jean Baptiste PERRIN est né le 20 mars 1892 à Mohon (Morbihan) et est décédé le 22 août 1914 à Tamines (Belgique)
Joseph Marie François PIRIO est né le 13 décembre 1884 à La Trinité Porhoët (Morbihan) et est décédé le 4 octobre 1914 à Neuville Vitasse (Pas de Calais)
Henri Marie ROUVRAY est né le 15 février 1884 à Mohon (Morbihan) et est décédé le 10 septembre 1915 au Four de Paris (Marne) Le carrefour du Four de Paris se trouve dans la Forêt d’Argonne sur la commune de Lachalade.
Le 41ème Régiment d’Infanterie, composé de nombreux bretons notamment de Morbihannais a subit des pertes dramatiques lors de la bataille de NEUVILLE VITASSE. Le colonel commandant le régiment, 87 officiers et plus de 2000 soldats ont perdu la vie lors de cette bataille.
Mardi 27 juin 1916, 4 h 30. Au pied du village de Fleury (1), où se trouvent aujourd’hui l’ossuaire de Douaumont et le mémorial de la bataille de Verdun, les coups de sifflet transpercent le silence de la nuit. Immédiatement, les quelques 3.000 hommes du 41e régiment d’infanterie de Rennes et leurs camarades Poilus du 241e, le régiment d’infanterie de réserve (2), sortent des tranchées sous la mitraille et un déluge d’obus. Objectif : reconquérir le village situé sur la crète, 100 m plus haut, que les Allemands ont repris lors d’une offensive lancée quatre jours plus tôt. Attaque qui a précipité les événements pour ces Bretons (33 % de Brétiliens, 20 % de Morbihannais et 15 % de Costarmoricains) qui devaient initialement prendre part à la bataille de la Somme, prévue le 1e r juillet. Finalement, ce sera une contre-offensive à Verdun, donc, et dix jours de combats dans des conditions éprouvantes, au prix de lourds sacrifices.
Source : Le télégramme : Par Gwendal HAMEURY – Le 25 juin 2016 à 00h00, modifié le 27 juin 2016 à 08h05