
Bien cher frère,
Je t’écris deux mots pour te donner l’état de ma santé qui est très bonne en ce moment et je désire que la tienne se trouve de même. Tu me dis que c’est le 1er Août que tu as fait ton entrée en première ligne pour le premier coup; voilà déjà un an que l’on fait ce métier là et ce n’est pas encore fini. Tu me dis que tu aimes les macaronis, moi aussi lorsqu’il est bien arrangé mais ce n’est pas souvent. Ce que l’on a de bon, c’est du vin; l’on en touche tous les jours plus ou moins, des fois un quart, des fois deux; ça dépend comme il y en a. J’ai écris à chez nous voilà cinq ou six jours. J’espère bien recevoir une lettre d’eux ces jours-ci à (illisible)… je pense aller en permission….d’y aller; tu me parles …..je ferai par le Rox…..Pelhan se porte toujours bien et te souhaite le bonheur dans ta prochaine lettre. Tu me diras ce Mathurin…Je ne vois plus rien à te dire pour le moment. Je finis en te serrant la main de loin. Ton frère qui t’aime et qui pense à toi.
Désiré Pambouc.