

06/10/1915
à Mauron
Chers parents,
Je vous écris deux mots pour vous donner l’état de ma santé qui est très bonne et je désire que vous êtes de même en ce moment. Je pense que les lettres ne marchent pas parce que je n’en reçois presque pas et pourtant j’écris encore assez. Je vous envoie ce qu’on a fait en face nous. Votre fils qui vous aime et qui pense à vous.
Désiré Pambouc, 1er dragon, 3e escadron