Eugène BONNET (1875-1962)
Son épouse Marie BONNET, née GERVAIS (1883-1915)
Sa fille Valentine BONNET (1904-1974)
Eugène Jean Pierre BONNET et Marie Sainte Joséphine GERVAIS se sont mariés à Saint-Brieuc-de-Mauron le 5 janvier 1903, Il est cultivateur et habite au lieu-dit Ville Glée, son épouse est aussi cultivatrice et habite au lieu-dit La Ville-au-Louis.
Il est né le 7 janvier 1875 à Saint-Brieuc-de-Mauron au lieu-dit Bout-de-Ville et est décédé le 7 mai 1962 à Saint-Brieuc-de-Mauron. Son épouse Marie est née le 9 mai 1883 à Saint-Brieuc-de-Mauron au lieu-dit La Ville-au-Louis, elle est décédée de maladie en mars 1915.
Vous trouverez plusieurs correspondances publiées sur ce site qui font part de son désespoir et de son chagrin quand il apprend la mort de sa femme.
Leur seul enfant est Valentine Marie Sainte Eugénie née le 27 janvier 1904 à Saint-Brieuc-de-Mauron au Lieu-dit Ville Glée. C’est la principale destinatrice des correspondances publiées ici. Elle décèdera le 5 février 1974 à Saint-Brieuc-de-Mauron.
Valentine se marie le 20 Septembre 1932 avec Joseph Victor Marie Mathurin MOREL. Valentine a eu trois enfants, Jean Eugène Victor, Jeannot et Jeannine Marguerite Marie Sainte.
Joseph Victor Marie Mathurin MOREL est né le 3 février 1909 à Mohon, il serait décédé le 12 juillet 1974 à Saint-Brieuc-de-Mauron. Marguerite Marie Sainte MOREL est née le 8 août 1936 à Saint-Brieuc-de-Mauron et est décédée le 11 septembre 2022 à l’âge de 86 ans.
La maison familiale du début du XXème siècle
Période de guerre 1914 – 1918
Août 1914 : Eugène Bonnet est mobilisé et incorporé au 25ème Régiment d’Artillerie de Campagne au quartier Sénarmont de Vannes (56)
Septembre 1914 : Il est en opération sur le secteur de Jeumont (59) à la frontière franco-belge.
Fin Septembre 1914 : Il est fait prisonnier et transféré au camp de Minden (Allemagne, Westphalie) jusqu’en Novembre 1915.
Avril 1917 : Il est transféré au camp de Friedrichsfeld (Rhénanie du Nord) jusqu’à sa libération en Juillet 1918.
Correspondances
Voici quelques extraits par ordre chronologique :
Courrier du 16/09/1914 adressé à sa femme Marie.
« …la France défend son sol pour une noble cause… de laquelle tout français doit faire son devoir jusqu’au sacrifice suprême… bien des braves sont déjà tombés… J’ai un trou dans la terre comme lit sur une latte sans couverture. »
Courrier du 31/10/1914 : de l’oncle Jean à Valentine (fille d’Eugène)
« …ma chère petite Valentine, quand tu penseras à ces petites françaises auxquels les allemands ont pris leur père, leur mère et brûlé leur maison. »
« Ces petites malheureuses fuient l’horreur des champs de bataille sans la protection des soldats français et s’en vont vers un pays inconnu, implorant le secours catholique. »
Courrier du 14/11/1914 : de Eugène à M. et Mme Grasland.
« …mes bons amis, je suis prisonnier de guerre depuis le 8 Septembre ; nous avons été pris à Maubeuge où l’on a tenu le siège dix jours… »
Courrier du 07/04/1915 : de Eugène à sa fille Valentine
« Voilà 11 jours que je connais le terrible grand deuil dans lequel nous plonge d’un être qui nous était si cher… Je pleure jour et nuit… »
« Dit à grand-mère, à Philomène de m’écrire, de ne rien me cacher de la vérité… quel jour est décédée ma chère épouse, quelle heure, quelle maladie… Combien de visites du docteur ? Est-il venu trop tard ? »
Acte de mariage entre Eugène Bonnet et Marie Gervais
Acte de naissance de Valentine Bonnet
