Correspondances de poilus 1914-1918

Régiments,  🪖 Portraits

64ème Régiment d’Infanterie – 1

Eugène Mathurin LOCHET est né le 15 décembre 1899 à Mauron (Morbihan) et est décédé le 18 février 1919 à Sedan (Ardennes)

Pierre Marie ROYER est né le 4 novembre 1895 à Mauron (Morbihan) et est décédé le 13 juin 1915 à Serre (Pas-de-Calais)

Alfred Jean Baptiste BESNIER est né le 12 décembre 1893 à Campénéac (Morbihan) et est décédé le 23 mai 1917 à Villacoublay (Seine & Oise) Il était détaché au 2e groupe d’ aviation avec le grade sous-lieutenant pilote.

Jean Baptiste DUROX est né le 12 mars 1896 à Néant (Morbihan) et est décédé le 24 août 1917 à l’âge de vingt ans à Urvillers (Aisne)

Alexandre Jean Marie GARIN est né le 1er juin 1893 à Néant (Morbihan) et est décédé les 8 septembre 1914 à la Fère Champenoise (Marne)

Henri Marie Mathurin GATEL est né le 21 juillet 1893 à Néant (Morbihan) et est décédé le 25 septembre 1915 à Mesnil (Vosges)

Aubin Jean François GICQUEL est né le 1er mars 1893 à Cruguel (Morbihan) et est décédé le 5 octobre 1914 à La Boisselle (Somme)

Marcel Emile François Marie EVENOU est né le 1er septembre 1893 à Pont Scorff (Morbihan) et est décédé le 7 juin 1915 à Serres (Pas-de-Calais)

Octave Jean Marie ROUXEL est né le 23 avril 1894 à Josselin (Morbihan) et est décédé le 22 avril 1915 à Ancenis (Loire Inférieure)

Eugène Joseph Marie CHALMET est né le 19 décembre 1896 à Guilliers (Morbihan) et est décédé le 23 novembre 1916 à Douaumont (Meuse)

L’article ci-dessous à été publié dans Ouest-France le 2 août 2014.

La caserne Rohan avait été, jusqu’à la Révolution, un couvent qui abritait des soeurs Ursulines, avant de devenir un quartier militaire. « Ancenis a été une ville de garnison en raison de la gare, sur la ligne Nantes-Paris, qui permettait le transport des troupes », explique Joël Thiévin. Le 64e Régiment d’Infanterie (RI) y a résidé de 1881 à 1924. Début août 1914, il comprend trois bataillons, une section de mitrailleuses par bataillon, quatre compagnies par bataillon, qui sont mobilisés. Les effectifs de la troupe sont de 3 324 soldats, répartis en 55 officiers, 199 sous-officiers, 3 125 soldats. À cela s’ajoutent 188 chevaux.

« Le 5 août 1914, le Régiment d’Ancenis défile en chantant une dernière fois dans la cité, en allant à la gare prendre le train pour le champ de bataille. C’est l’union sacrée, la population fait corps avec ses fantassins, revêtus du pantalon de garance. » Au cours des quatre années, le 64e RI paye un lourd tribut. « Début 1919, les glorieux soldats du 64e R.I. sont enfin de retour, pour quelques années encore. Ils paradent dans la cité pavoisée devant une foule qui leur fait un accueil triomphal. Hélas, le bilan est très lourd : 2 314 morts et 852 disparus. Le Régiment est héroïque, mais exsangue », détaille l’historien.

Le 64e RI a droit à une citation à l’ordre de l’armée le 24 juin 1918, rédigé en ces termes : « Superbe régiment, qui, sous les ordres du lieutenant-colonel Ducongé, a combattu dans la bataille récente avec un entrain, un courage et une abnégation remarquables. »